Historique en bref de Montcombroux
C'est à la fin du Xème siècle, en l'an 966 que le Vicomte d'Auvergne fait don au prieuré de Paray-le-Monial d'un enclos ecclésiastique. C'est là que sera implanté l'église, naissance de la paroisse de montcombroux et dépendance du diocèse de Clermont.
Plusieurs seigneuries se partagent la paroisse au Moyen-Age: Roudon*, les Certaines*, La Cote* et Montcombroux. Il y a aussi quatre prévôtés, Bois-Meau, La Coste, Blossange et Arban. (* Aujourd'hui encore ces noms subsistent sous forme de lieux-dits: Roudon, la Terre de Roudon, les Certaines, la Côte, Arbant). logo Auvergne
Au XVème siècle, les prévôtés sont dessaisies de presque tous leurs pouvoirs. La multiplication des juridictions, en particulier la création des présidiaux au XVIème siècle accélère la décadence de ces tribunaux qui végèteront et même disparaîtront avant la Révolution.
Des querelles opposent alors les seigneurs de Roudon et de Montcombroux, a savoir qui aura la priorité dans le domaine religieux, pour la distribution du pain béni et le droit de sépulture à l'intérieur de l'église. En 1635, la paroisse de Montcombroux compte de 50 à 60 feux où maisnies*
* Le terme de maisnies (maisonnée, famille) peu utilisé depuis le Moyen-Age désignait les gens vivant ensemble sous un même toit, qu'ils soient ou non de même sang. L'administration fiscale préfère compter les feux, c'est à dire les foyers allumés. Les feux sont devenus rapidement au cours du XIVème siècle une unité fictive de taxation des communautés villageoises. On garda le mot "maisnie" pour qualifier ceux qui vivent sous le même toit. Le chef d'une "maisnie" est couramment appelé "mesnagier" ou ménager à la fin du Moyen-Age et la ménagère est la mîtresse de maison (ce dernier terme a survécu).
La vie locale, essentielement tournée vers l'agriculture était celle du lot communn de de toutes les petites paroisses en bocage bourbonnais. Le rythme des saisons commandait le déroulement des labeurs, travaux agraires, cueillettes, moissons, labours... Sans oublier les divers travaux obligatoires dus aux seigneuries, et le paiement des divers impôts.
La paroisse comptait à l'époque de nombreux étangs, réserves d'eau et de poissons. On dénombrait alors pas moins de huit retenues d'eau sur les cours du ruisseau des Prurots et du Roudon à proximité de Montcombroux.
Et plus tard un Ange, entr'ouvant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.
L'Église de Montcombroux-vieux-Bourg, un havre de paix dans un îlot de verdure.
Cette vie simple et monotone aurait pu continuer ainsi jusqu'au progrès envahissant du XXème siècle, mais le jour arriva où...
En 1830, la découverte de schistes houillers dans le sous-sol d'une colline proche de Bert et à environ quatre kilomètres de Montcombroux apportera un changement notable dans la vie des Montcombrouxois.
Dès 1831, l'exploitation industrielle du gisement modifie radicalement la commune. Le bourg se déplace alors vers les lieux d'extraction pour donner naissance au village actuel.
C'est pourquoi aujourd'hui encore la commune de Montcombroux possède deux églises et deux cimetières, Montcombroux-Vieux-Bourg et Montcombroux-Les-Mines.
L'École des Filles
convertie aujourd'hui en Salle des Fêtes
L'École des Garçons...
aujourd'hui Mairie et École mixte
L'entrée du bourg, en venant du Donjon
La rue principale, ( rue Marie-Angèle Cléret)
Montcombroux _ la Poste
Le Monuments aux Morts
au temps où il y avait la Musique à la Mine
Vue aérienne de Montcombroux, place J. Jaures